Samedi, Nagual Project a pris le contrôle du Metronum pour une soirée sous une lune techno mélodique. Retour sur la Time Machine : Door II.
Les lumières jouent un rôle crucial dans l’envoûtement du public.
C’est timidement que les premières personnes arrivent ce soir. Alors que Meknes et Brakak distillent une ambiance mélodique mais rythmée, nous découvrons avec plaisir la scénographie derrière les DJs, signée Thomas Marchais et Nagual Lab. Créé par Lokomotion Drop, le mapping vidéo reprend le flyer aux airs de totem. La projection est électrifiante, les lumières prenantes. Les jambes se délient et les premiers costumes font leur apparition : le monde animal est à l’honneur ce soir. Petit à petit perroquets, licornes et chats envahissent la piste.
Meknes & Brakak débutent la soirée, sous la scénographie en 3D à l’effet dévastateur
Une fois la faune au rendez-vous, Teho et Tran se lancent. Ce duo, notamment présent sur les labels réputés Parquet Recordings ou Herzbult Recordings, nous envoûtent à travers des mélodies progressives et venues d’ailleurs. La symbiose entre les deux personnages est perceptible, et chaque minute est porteuse de sens.
Le duo à chapeaux Teho & Tran nous communique une sensibilité certaine.
Il est 23h30 et quelque chose résonne dans la salle. Romulus rentre en scène derrière son éternel masque de loup, et le public s’ambiance. Ses mélodies aventureuses au piano et au violon transcendent. Il connaît aujourd’hui une ascension fulgurante due à son travail, sa persévérance et bien évidemment à son amour pour la techno mélodique. Ses différents EP sur les labels Grrreat Recordings ou Dreadful League vous font découvrir son univers sombre et mélancolique.
Le célèbre masque que l’on ne présente plus
Damoushka termine de prendre le contrôle de notre corps, et clôture cette soirée définitivement réussie, sous le signe de la techno mélodique.