PORTFOLIO. La manifestation non autorisée du 22 novembre a réuni près d’un millier de personnes à Toulouse. Encadrés et pressés par les agents de police, les manifestants ont défilé d’Esquirol à Saint-Cyprien-République, scandant des messages contre les violences policières. Ensuite, ma ville rose s’est de nouveau teintée de gris. Engagée dans les allées Charles-de-Fitte, la police, débordée, est parfois mise en échec.
> Cliquez sur les flèches sur les côtés pour naviguer de photo en photo.
Lire aussi : À Toulouse, manifestation non-déclarée et chaos policier
La police disperse la foule à coups de matraques, jouant de leurs boucliers et du gaz lacrymogène. Les manifestants toujours mobilisés ont terminé leur marche dans l’avenue Étienne-Billières en direction de Patte d’Oie. Une série d’interpellations, de chasses et de heurts se poursuivent sous l’indignation de certains manifestants pacifistes. Barrages, poubelles incendiées, jet de bouteilles n’interrompront pas la progression des CRS qui éparpilleront les protestataires vers les alentours de 18h30.